| Petite histoire des Rues et Chemins de MONTLHÉRY (en partie, extraits d'ouvrages de François 
              Fort, Antoine Antonakis, André Jouanen et avec la participation 
              de la Société 
              Historique de Montlhéry)) Merci de nous faire part 
              de toutes précisions ou compléments qui pourraient être apportés 
              aux lignes qui suivent. 
  Le 
              nom de nos chemins et lieux-dits sent bon le vieux terroir de la 
              "DOULCE FRANCE". Ils ne sont jamais le fait du hasard 
              et s'expliquent toujours par une situation 
              géographique, historique, une particularité du sol ou un nom de 
              personne (antroponyme). Les recherches dans les ouvrages de toponymie 
              en Ile de France ont donnés les résultats qui vont suivre. Certains 
              ne manquent pas de pittoresque. Souhaitons qu'un regrettable modernisme 
              ne vienne porter atteinte à ces noms.
 Les noms de A à L Les noms de M à Z Visite virtuelle de la ville 
 Rue Alexandre 
              Prou  
              Maire de Montlhéry de 1879 à 1888 et également 
                Directeur de l'Institution scolaire qui portait son nom rue de 
                la Chapelle. L'actuelle rue de la Chapelle Saint-Pierre prolonge 
                la rue Alexandre-Prou. La rue ou le chemin de la Chapelle St-Pierre 
                commençait autrefois en haut de la rue de la Poterne, à 
                l'endroit où se trouvait effectivement la Chapelle (Prieuré 
                St-Pierre-St-Laurent) et se terminait rue des Moulins. C'est sa 
                partie supérieure, entre la rue de la Poterne et le chemin 
                des Louis Blancs, qui a reçu le nom d'Alexandre Prou, la 
                partie inférieure conservant son nom. Rue des Archers  
               Le 
                bas de la rue des Archers était anciennement la Voie des 
                Surs. En souvenir des soeurs qui gérèrent 
                pendant des siècles l'hospice du 13 Grande Rue et qui empruntaient 
                ce chemin pour se rendre à la basilique de Longpont.
 Quand l'école publique du Parc Mirablon fut construite, 
                il semblait impossible qu'elle put se trouver à une adresse 
                aussi peu " laïque ". Il fut donc décidé 
                de la renommer Rue des Archers. Ce nom faisant lui-même référence aux archers qui participèrent 
                à la bataille du 16 juillet 1465. L'historien 
                Comines raconte "que les archers du côté des Bourguignons 
                étaient sans souliers, que chacun avait une planche plantée devant 
                soi pour parer les coups et que plusieurs pièces de bois avaient 
                été défoncées pour les faire boire et leur donner du coeur ...". 
                Cette rue à été tracée sur les anciennes fortifications. Chemin d'Argenlieu  
              Paul Fort, auteur impénitent de nombreux jeux de mots, 
                avait désigné sous le nom d'Argenlieu, l'ensemble 
                que représentaient sa maison et les petits champs autour 
                car cet endroit lui tenait lieu d'argent. Allée des Ballades  
              Chemin qui reliait le domaine d'Argenlieu où habitait Paul 
                Fort au centre-ville. Son nom fait référence 
                aux Ballades françaises, oeuvre majeure de Paul Fort. Cette 
                voie fut inaugurée le 13 mai 1979. Rue Baudoin  
              Nom d'une famille de Montlhéry qui céda des terrains à la ville. Les Becquerettes (lieu-dit)  
              Soit : moulin bruyant, soit : lieu où se réunissaient les femmes 
                bavardes. Allée des Cerisiers  
              Anciennement Chemin du Bel Egout, cette voie a été 
                renommée en 1979 à la création de la route 
                des Templiers.Egout n'a pas ici le sens un peu péjoratif qu'on lui donne 
                aujourd'hui et qui désigne une canalisation destinée 
                à collecter les eaux usées.
 Il s'agit ici d'un ruisseau : le Mort ru (ruisseau mort car il 
                ne coule que pendant les périodes humides) qui reçoit 
                les eaux de surface et souterraines du plateau argileux de Nozay.
 
 Pont des Belles Dames  
              Du nom de l'ancien lieu-dit des "Belles Dames". Ce 
                pont fut construit en 1972 pour assurer la liaison avec la route 
                de Nozay. Lors du discours d'inauguration, Maurice Picard prononça 
                ce couplet composé pour l'occasion : " Sur la Route Nationale 20 devenue fleuve,
 Il fallait bien qu'on y passât.
 Alors, on appela Massat (l'ingénieur des Ponts et Chaussées)
 Afin qu'un pont il y lança,
 Vers les Belles Dames évidemment,
 Afin qu'ensemble on y dansât "
 Impasse des Berthes  
              Nous n'avons pas connaissance d'un nom plus ancien que celui 
                actuel, qui vient du nom d'une ancienne famille de Montlhéry. 
                Cette voie apparaît déjà sur les plans de 
                1810. Chemin des Bezones  
              Anciennement Chemin des Coquilles ou des Bezones. Renommé 
                Chemin des Bezones à la fin du XXème siècle, 
                le nom de Chemin des Coquilles étant alors attribué 
                au sentier reliant le Chemin des Pommeraies au Chemin des Bezones. 
                Le cadastre de 1938 indique comme nom de lieu-dit " Les Bezonnes 
                ou le Clos à l'âne ". Chemin de Biron  
              Ce chemin est mentionné pour la première fois en 
                1526. L'origine du nom pourrait être dans le vieux parler 
                local où " Biron(ne) " désignait une personne 
                très sale.  Rue 
              Blanche de Castille  
              Elle doit évidemment ce nom à la reine Blanche 
                de Castille, épouse de Louis VIII, mère de Saint-Louis 
                (Louis IX), qui a plusieurs fois séjourné à 
                Montlhéry entre 1223 et 1229 et s'est réfugiée 
                au château avec son fils encore enfant au début du 
                règne de celui-ci. Cette appellation est relativement récente (vers 1970), 
                la rue s'appelait précédemment Rue de la Souche. 
                L'actuel château de la Souche se trouverait à l'emplacement 
                d'un ancien bâtiment appelé " Maison de la Reine 
                Blanche ". Ruelle des Bois  
              Ce chemin a longtemps porté le nom de chemin des Loups. Le territoire 
                faisait partie de la grande forêt d'Aequalina qui s'étendait de 
                Versailles et Rambouillet jusqu'aux rives de l'orge, et se continuait 
                par la forêt de Sequigny. Pendant des siècles, les loups arrivaient 
                jusqu'aux portes de Paris. Chemin et Allée de 
              la Porte de la Borde  
              Ces deux voies tirent leur nom de la Porte de la Borde, porte 
                qui fermait les fortifications à 
                l'est de la ville. On l'appelait aussi porte du Levant. Une tour, 
                probablement reconstruite assez récemment, subsiste à 
                l'angle de la Rue des Archers et de la Rue du Docteur Ogé. Rue Bordet (des Bourdels 
              ou Bourdais)  
              Nom d'une famille de Montlhéry qui céda des terrains 
                à la ville pour améliorer ou élargir la rue 
                (anciennement rue de la Cordonnerie). Ce nom est déjà 
                présent dans les minutiers de 1684. Chemin des Bourguignons  
              Anciennement Chemin des belles dames et nommée ainsi en 
                1973, cette voie conduit à l'emplacement du champ de bataille 
                du 16 juillet 1465 et au cimetière des Bourguignons. 
                Afin d'éviter les épidémies après 
                la bataille, les milliers de cadavres des soldats de Charles le 
                Téméraire, comte de Charolais, et du roi Louis XI 
                furent enterrés à la hâte dans deux fosses 
                communes, après avoir été salés pour 
                mieux se conserver dans la chaleur de juillet. En 1900, on chantait 
                encore le refrain : " Bourguignon salé,L'épée au côté,
 La barbe au menton,
 Attends, Bourguignon ! "
 Place des Capétiens  
              Il a été donné à cette place le nom 
                de la dynastie capétienne. Thibault File-Etoupe, premier 
                seigneur de Montlhéry était l'un des barons de Hugues 
                Capet, premier roi capétien en 987. Chemin des Champs Jolis  
              Ce nom est mentionné pour la première fois en 1663. 
                Inutile de préciser qu'on ne peut en rien juger de la qualité 
                de la terre, à tel ou tel endroit, il y a trois ou quatre 
                siècles, par celle que nous y voyons aujourd'hui. Rue de la Chapelle  
              Au numéro 22 se trouve l'ancienne chapelle Royale de l'Assomption 
                construite en 1708 par J.B. Bodin-Desperrières, procureur 
                du roi. En effet, au début du XVIIIème siècle, le 
                nombre des habitants s'étant accru, l'église de 
                la Trinité était devenue insuffisante pour accueillir 
                tous les fidèles. On y trouve aujourd'hui une carrosserie. Les hôteliers 
                et aubergistes se trouvaient dans cette rue. C'était alors 
                la voie principale de la ville, la grande route de Paris à 
                Orléans qu'empruntaient voyageurs, cavaliers et coches.  Rue de la Chapelle Saint-Pierre  
              La chapelle de Saint-Pierre située dans la première enceinte 
                du château, fut réunie au monastère de Longpont 
                sous le règne de Louis VII au début du XIIème 
                siècle puis, démantelée vers la fin du XVIIIème 
                siècle. L'actuelle rue de la Chapelle Saint-Pierre prolonge actuellement 
                la rue Alexandre Prou, ancien maire de Montlhéry de 1879 
                à 1888.La rue ou le chemin de la Chapelle Saint-Pierre commençait 
                autrefois en haut de la rue de la Poterne, à l'endroit 
                où se trouvait effectivement le Prieuré Saint-Pierre 
                et Saint-Laurent et se terminait rue des moulins.
 C'est sa partie supérieure, entre la rue de la Poterne 
                et le chemin des Louis Blancs, qui a reçu le nom d'Alexandre 
                Prou, la partie inférieure conservant son nom. Cette situation 
                est regrettable, dans la mesure où l'emplacement de l'ancienne 
                chapelle Saint-Pierre se trouve maintenant éloigné 
                de la rue portant son nom ! Chemins des Chaperons  
              Anthroponyme ou terme de botanique : l'aconit napel, 
                qui poussait en abondance sur ces terres : plante vénéneuse, d'un 
                vert sombre, à fleurs bleues, de la famille des renonculacées 
                possédant un pétale supérieur en forme de casque ou chaperon. Rue aux Chats  
              Le nom viendrait des chats attirés par les dépendances 
                d'une boucherie de la Grande Rue où l'on vendait les carcasses 
                et abats des animaux. Ce nom est déjà mentionné 
                sur les plans de 1810. Allée des Chevaliers  
              Cette rue a été créée vers 1970. 
                Son nom évoque évidemment la chevalerie du moyen 
                âge et la bataille de Montlhéry. Rue Ernest Chesneau  
              Secrétaire général de la mairie de Montlhéry, mort en déportation 
                en 1945. Cette rue s'appelait anciennement rue de la Ferronnerie 
                où l'on trouvait la plupart des artisans : Maréchal Ferrand, bourreliers, 
                savetiers, serruriers, tonneliers, tailleurs, ... Rue Christophe de Saulx  
              Du nom du fief de Christophe de Saulx. Christophe de Saulx était 
                l'intendant d'Olivier de Clisson pour le compte duquel il administrait 
                Montlhéry (XIVème siècle). Dans certains actes des 
                XVIIème et XIXème siècles, la rue est appelée 
                Rue Brûlée, probablement en raison d'un incendie important l'ayant 
                endommagée. Rue 
              du Clos Bouquet  
              C'est au début du XVIème siècle que le sentier 
                du " Petit Montlhéry " à la Porte de Paris, 
                aujourd'hui rue du Clos Bouquet fut tracé. A l'époque 
                de l'exploitation de l'Arpajonnais, au début du XXème 
                siècle (conseil municipal du 8 juillet 1904), elle a pris 
                le nom de Rue de la Gare. Le clos apparaît déjà 
                sur les plans de 1810. Chemin des Coquilles  
              Désigne des terrains où abondent les fossiles marins. 
                Il convient de rappeler qu'à l'ère secondaire, le 
                bassin parisien était sous les eaux de la mer. Il en émergea 
                au cours de l'ère tertiaire, et les fleuves, creusant leurs 
                vallées, dessineront le relief tel que nous le connaissons 
                aujourd'hui. L'origine du nom pourrait remonter également au moyen 
                âge, époque des lointains pèlerinages : Palestine, 
                Mont Saint-Michel ou plus proches, Longpont sur Orge, Saint-Denis. 
                Le plus célèbre était celui de Saint-Jacques 
                de Compostelle. Les pèlerins qui suivaient toujours le même chemin, 
                portaient en signe de reconnaissance une coquille Saint-Jacques 
                suspendue à leurs vêtements. On partait pour de longs mois et même des années, 
                seul ou en groupe, au long des chemins où l'on disposait 
                d'auberges, de dortoirs, de relais organisés par les moines. 
                Les plus pauvres allaient ainsi, vivant d'aumônes sinon 
                de rapines, marchant inlassablement, couchant dans les monastères 
                qui leur réservaient un abri et quelques vivres. Un oratoire 
                existait en haut de ce chemin servant de guide aux pèlerins. Rue Alfred Cornu  
              Voie nouvelle créée en 1990. Alfred Cornu (1841-1902) 
                se servit du donjon de la tour de Montlhéry en 1874 pour 
                calculer la vitesse de la lumière entre le donjon et l'Observatoire 
                de Paris distants de 23 kms. Il arriva au bon résultat 
                de 300 400 km/seconde qui est à rapprocher des 299 793 
                km/seconde déterminés par les méthodes modernes. Chemin des Corveaux  
              Du nom de l'ancien lieu-dit " Fond de Corveau ". Ce 
                nom pourrait venir soit de celui d'un ancien propriétaire 
                de parcelle, soit de la forme latine de corbeau (corvus). Cette 
                dernière hypothèse est étayée par 
                l'existence d'un lieu-dit tout proche dénommé " 
                Les Basses Corneilles ". Allée du Coupendeau  
              Du nom d'un lieu-dit de la ville qui était orthographié 
                " Coupendo " sur les plans d'intendance de 1787. Chemin de la Croix du Mesnil  
              Ce chemin est situé entre la Route Nationale 20, au niveau 
                du pont des Belles-Dames et plus précisément de 
                la concession automobile, et le rond-point des Bourguignons. A 
                la jonction du chemin qui conduisait au Mesnil de Longpont, se 
                trouvait une croix qui apparaît sur les plans d'intendance 
                de 1787. Rue Dame Hodierne  
              (Anciennement Rue de la Reine Blanche) Dame Hodierne de Gometz 
                fut l'épouse de Guy, fils de Thibault File-Etoupe, en 1031. Ils sont tous deux inhumés à la basilique de Longpont. 
                Dame Hodierne travailla de ses mains à la construction 
                de cette église. La légende raconte qu'elle allait 
                elle-même puiser de l'eau à une fontaine voisine 
                pour aider les maçons qui édifiaient la nouvelle 
                maison du "Bon-Dieu". Un jour, elle demanda au forgeron une perche pour porter ses 
                seaux. Par dérision, ce dernier lui jeta une barre de fer 
                chauffée au rouge sous les quolibets de sa mégère; 
                Hodierne s'en servit sans dommage. Cette barre fut reforgée en croix. On retrouve "La 
                croix rouge fer" dans la basilique de Longpont à proximité 
                des 3 visages sculptés à la retombée des 
                arcs de voûte (Hodierne, le forgeron et sa mégère). Rue du Docteur Ogé  
              Maire de Montlhéry de 1919 à 1923. Cette très 
                ancienne rue s'est appelée rue du Soulier Judas dans sa 
                portion allant de la place du Marché à la rue de 
                la Chapelle et rue aux Juifs dans la portion allant de la rue 
                de la Chapelle à la rue des Archers. C'est dans cette rue que l'on trouvait les commerçants 
                : drapiers, épiciers, tisserands, grainetiers, ... Allée des Ecuyers  
              Comme pour l'allée des Chevaliers, toute proche, le nom 
                de cette voie nouvellement créé, fait référence 
                aux armées du moyen-âge. Voie de l'Etoile du Mesnil  
              Prolongement de l'ancienne voie des Surs, empruntée 
                par les religieuses de l'hospice de Montlhéry pour se rendre 
                à la basilique de Longpont via la rue des Archers. La dénomination " Etoile " pourrait être 
                liée à Notre-Dame de Bonne-Garde car au moyen-âge, 
                la vierge était couramment appelée " Stella 
                Dei Mater ", Etoile Mère de Dieu. Depuis la création de la route des Templiers, le chemin 
                dans son extrémité côté Longpont est 
                détourné vers l'ouest et rejoint la rue des Bourguignons. Place de l'Europe  
              Place créée en 1984 en référence 
                à la construction européenne en plein essor. La 
                distillerie, délabrée suite à l'incendie 
                de l'auto-école de Jean-Pierre Beltoise, fut démolie 
                et le carrefour entre les Nationales 20 et 446 réaménagé 
                (suppression de l'autopont). Allée François Arago  
               François 
                Arago organisa en 1822 l'opération montée par le Bureau des Longitudes 
                pour calculer la vitesse du son entre le donjon de la tour de 
                Montlhéry et l'observatoire de Villejuif. Gay-Lussac, Le Verrier 
                et d'autres savants de l'époque participèrent à ces expériences. 
                Un coup de canon tiré en haut de la tour, de nuit, était entendu 
                à Villejuif (distance 18,612 kms). L'expérience 
                consistait à calculer le temps qui séparait la lueur du canon 
                du son entendu. Une approximation correcte de 340,885 m/s fut 
                alors déterminée. (la valeur réelle avoisine 
                332 m/s)
 Rue 
              Gauché Laurée  
              Du nom d'une famille de Montlhéry. Egalement sous la dénomination 
                Gaucher Laurée dans l'ouvrage de Malte-Brun. La partie basse de cette rue s'appelait anciennement rue du Château 
                puis rue de la Prud'hommerie.Elle servait d'accès des fortifications à la salle 
                de justice.
 Grande Rue  
              C'était autrefois la rue principale de la ville. Elle 
                portait ce nom dans toute la traversée entre la porte de 
                Paris (place de la Paix) et la porte Baudry. La partie comprise 
                entre la rue du Docteur Ogé et la place de la Paix a été 
                dénommée rue de la Chapelle depuis la construction 
                de la chapelle de l'Assomption, inaugurée en 1708.La grande rue était autrefois bordée d'une multitude 
                d'auberges et de cabarets, Montlhéry étant une étape 
                traditionnelle sur la route Paris-Orléans.
 Rue de Guillerville  
              La quasi-totalité de cette rue se trouve sur la commune 
                de Linas. Seul le cour tronçon entre le chemin des poutils 
                et la route de Marcoussis dépend de Montlhéry. Le nom provient de l'accès par cette voie à l'ancien 
                moulin de Guillerville. Ce moulin faisait partie d'un très 
                ancien fief, dénommé le Buisson, dépendant 
                du prieuré de Saint-Wandrille voisin. Ce fief fut vendu 
                dès le Moyen-âge à un sieur Guillaume qui 
                lui donna le nom de Guillelmi villa (la villa de Guillaume) transformé 
                depuis en Guierville ou Guillerville. Chemin de la Guyère  
              C'est un long chemin qui se prolonge au-delà de la limite 
                communale sur Longpont. Il devrait son nom au terme de guyère 
                ou gayère ou encore guayère, maintenant tombé 
                en désuètude et disparu des dictionnaires, qui désignait 
                un canal d'irrigation. Place de l'Hôtel de 
              Ville  
              Cette place a été crée en 1964 après 
                que la ville eut acquis de la famille Meyer (fondatrice de l'entreprise 
                de transports), la propriété où se trouve 
                l'actuelle mairie. La place occupe la partie de terrain comprise entre l'alignement 
                de la rue et le bâtiment. Des travaux de rénovation 
                ont été entrepris à l'époque sur la 
                façade et les abords, en particulier, la création 
                du perron. Auparavant, la mairie de Montlhéry était située 
                27 Grande-Rue, dans l'immeuble de la prévôté, 
                avec une annexe place du Marché à l'angle de la 
                rue Luisant, où est installée aujourd'hui l'agence 
                du Crédit Agricole. Chemin de la Justice  
              Il est très ancien et son histoire remonte aux premiers 
                âges de notre ville à l'époque des grands 
                barons féodaux puis des prévôts royaux qui, 
                du Xème au XVIIIème siècle, furent les maîtres 
                de toute la région.Son tracé suit d'est en ouest la crête de la colline 
                qui domine la vallée. A l'origine, cette partie du territoire 
                n'était pas, comme de nos jours, couverte de grands arbres 
                qui cachent la vue et, pour les voyageurs venant d'Arpajon, la 
                ligne du sommet se découpait nettement au nord.
  C'est 
                cet emplacement qui fut choisi par la justice des seigneurs locaux 
                puis par la prévôté, pour y planter les potences 
                et fourches patibulaires (gibet composé de deux fourches 
                plantées en terre supportant une traverse à laquelle 
                on suspendait les suppliciés) ; destinées à 
                pendre les condamnés dont les cadavres lamentables se balançaient 
                à titre d'exemple et à la vue de tous.
 Les malheureux, après avoir été jugés 
                dans l'ancien immeuble de l'Hôtel de Ville (27 Grande Rue 
                - prisons de la prévôté construites en 
                1184 par Philippe Auguste) devaient, accompagnés du bourreau, 
                traverser la ville et gravir les pentes de Montlhéry le 
                Haut jusqu'au lieu du supplice. Aujourd'hui, le Chemin de la Justice, bordé de bois et 
                de coquettes villas, ne rappelle plus cette lointaine époque. 
                Il est bon cependant qu'il ait conservé (et conserve) son 
                nom primitif, ne serait-ce que par respect pour tant de drames 
                dont il fut le témoin. Rue Joseph Desgouillon (anciennement 
              Rue des Deux Anges ou Rue du Four)  
              Joseph Desgouillon fut Maire de Montlhéry de 1934 à 
                1944. Cette rue fut baptisée au sortir de la deuxième 
                guerre mondiale en même temps que la rue Ernest Chesneau 
                en hommage à deux figures montlhériennes.La piété de nos aïeux voulait que l'on puisse 
                rencontrer au cours des promenades en ville, ici une statuette 
                de la Vierge et là la statuette d'un Saint. A Montlhéry, 
                c'étaient deux anges dont on peut voir encore les niches 
                dans la maison portant le N° 12.
 Ces deux anges peuvent être soit Gabriel et Michel, ayant 
                apporté les instruments de torture du Christ (en référence 
                à une icône byzantine) soit les deux anges de l'Assomption, 
                gardiens de l'église, qui ont élevé Marie 
                au ciel. Plus anciennement encore, rue du Four. Le four banal s'y trouvait 
                (on a compté jusqu'à 11 autres fours en ville). 
                Il se retrouve aujourd'hui enfermé dans une maison. Il 
                n'était pas rare de faire son pain soi-même et souvent 
                de grouper tout un quartier pour faire la cuisson dans un seul 
                four. Impasse des Larris  
              Voie nommée par décision du conseil municipal du 
                8 janvier 2002. Les larris sont des amas de pierraille qui recouvrent 
                parfois les masses exploitables de calcaire. On trouve fréquemment ce mot sur les plans du cadastre 
                et sur certaines cartes de l'Institut géographique national, 
                pour désigner les lieux-dits à proximité 
                des carrières. Rue de Longpont  
              Route permettant de rejoindre la ville voisine de Longpont. Cette 
                ville tire son nom du premier pont de la région, fait de pierre 
                et de bois, qui fut construit sur l'Orge. Impasse des Longs Réages  
              Voie nommée par décision du conseil municipal du 
                8 janvier 2002 selon le nom du lieu-dit. Ce toponyme est très 
                répandu en France, il s'agit d'une portion du territoire 
                communal destiné au fermage. Chemin des Louis Blancs  
              Terre de qualité moyenne en comparaison avec le Louis 
                blanc, pièce de monnaie en argent, de valeur moyenne à 
                l'époque. Allée Louis Gay-Lussac  
              Se reporter au texte explicatif ci-dessus relatif à la 
                rue François Arago.  Allée 
              Louis XI
  
              Louis XI (1423 - 1483), roi de France qui affronta à Montlhéry 
                le comte de Charolais (Charles le Téméraire, futur 
                Duc de Bourgogne) lors de la fameuse bataille 
                du 16 juillet 1465. Rue Luisant  
              Anciennement rue du Marché aux blés. Les Luisants 
                sont un très ancien lieu-dit se trouvant entre les fortifications 
                et la route de Paris à Orléans. Le nom provient 
                probablement de l'exposition de ce versant au soleil couchant. Après création de l'abreuvoir aux chevaux (suffisamment 
                vaste pour qu'ils s'y baignent) vers 1810, elle s'est couramment 
                appelée rue de la Mare. Page suivante Les noms de M à Z Visite virtuelle de la ville |